LE BRUIT DU SILENCE.

Pendant cette résidence, j’ai choisi de travailler sans musique, sans voix autour de moi. Je voulais voir ce que changeait le fait d’être seul, face à la peinture et au silence. Très vite, j’ai compris qu’il n’était jamais total.

Dans l’atelier, le silence avait sa propre présence : un pas qui résonne, un souffle, le pinceau qui glisse ou gratte la toile. Ces petits sons sont devenus une sorte de rythme.

Le bruit était partout : le frottement des matériaux, le pot qu’on déplace, la chaise qui grince... tout cela formait un fond sonore discret, presque vivant. C’était comme si l’atelier lui-même participait au travail, avec sa respiration et ses sons quotidiens.

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LES OSTALS